Trophée BPGO – Interview croisée de Jules Delpech et d’Aurélien Barthélémy avant la course

Aurélien, comment te sens tu au départ de cette régate ?

Au départ de cette régate, pour moi, c’est un peu le saut dans l’inconnu. Je n’ai jamais fait de course aussi longue. J’ai un peu d’appréhension sur la durée de la course et son intensité. Mais ce que je trouve intéressant, c’est ce format différent qui consiste à longer toute la côte. On ne va pas aller enrouler de bouée au large comme sur la Gascogne 45/5 ou comme cela se fait sur les étapes de la Solitaire du Figaro.
Tu t’es préparé pour ce challenge ?
J’ai continué mon apprentissage météo, j’ai revu un peu toute la préparation sur le Figaro, tous les entraînements qu’on a pu faire jusqu’à aujourd’hui participent à notre préparation. J’ai revu mon alimentation et mon hydratation à bord. J’ai repris une préparation physique et sportive plus intensive depuis 15 jours.
Quel lien fais-tu entre le Trophée BPGO et ta préparation au Tour Voile ?
Le trophée BPGO compte pour la préparation au Tour Voile. C’est une grosse course d’apprentissage pour moi. J’y vais avec une ambition de réussite sportive, technique en tout cas, en plus de tous les apprentissages que Jules va me donner

Jules comment te sens-tu au départ du Trophée BPGO ?
Déjà, c’est une course un peu particulière par rapport à tout ce que j’ai l’habitude de faire. Normalement les courses se font en plusieurs étapes, là c’est un format différent, c’est une seule grand course, quasiment 800 miles et en double. Ça va être sympa en tout cas. J’appréhende un peu le fait que ce soit une très grande étape, car moi, j’ai jamais trop fait ça. On peut s’attendre à ce que ce soit une course qui soit riche jusqu’à la fin. Et dans tous les cas, il faudra être réactif sur le bateau et ne rien lâcher jusqu’à la ligne d’arrivée.
Techniquement, tu te sens prêt ?
Oui, techniquement, je me sens prêt. On a navigué un petit peu avec Aurélien et techniquement, on commence à se connaître. On se s’est jamais vraiment entraîné en double. Mais ça va, il est quand même assez polyvalent sur un bateau et moi aussi, donc on a déjà ce qu’il faut pour pouvoir se bagarrer bien comme il faut sur cette course.
Quel lien fais-tu entre le Trophée BPGO et la préparation au Tour Voile ?
C’est une bonne préparation pour le Tour Voile, c’est un peu pour ça que j’embarque Aurélien pour le Trophée BPGO, c’est pour continuer à se connaître, continuer à connaître notre fonctionnement et puis à la fois pour transmettre encore un peu d’expérience à Aurélien, pour pouvoir aussi faire monter le niveau de compétence global de l’équipage sur le Tour Voile.

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